Jardinothérapie : le retour à la terre pour lutter contre la maladie

Personne en train de jardiner
Certains patients luttent contre la maladie et l'exclusion grâce au jardinage
Par Manon Laplace publié le
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La jardinothérapie propose aux patients souffrant de handicaps physiques ou mentaux de travailler la terre pour lutter contre la maladie et l'exclusion.

Là où la médecine traditionnelle, souvent agressive et pas toujours efficace pour prendre en charge certains troubles mentaux, des méthodes parallèles montrent des résultats intéressants. C’est le de la jardinothérapie. Une forme de thérapie qui propose de revenir à la terre pour stimuler le corps et l’esprit et ainsi retrouver santé et bien-être.

Pour les spécialistes de la jardinothérapie, ou hortithérapie, le travail de la terre pourrait avoir des bienfaits tant sur le plan physique et psychologique. Pour certaines personnes en situation de handicap mental ou physique, le jardinage constituerait même une forme de thérapie capable de valoriser son estime de soi, de lutter contre la maladie et l’exclusion sociale.

Non seulement le cadre de la jardinothérapie, vous l’aurez compris, le jardin, se prête à un moment de sérénité de de calme, mais il offre aussi la possibilité à certaines personnes d’intégrer un groupe, de tisser des liens autour d’une mission commune : travailler pour récolter les produits de la terre. C’est ce que l’on appelle une thérapie occupationnelle. Soit une méthode de traitement des troubles mentaux basée sur l’activité de groupe. Elle mise sur une activité physique douce et l’investissement personnel des patients tout en lui permettant de renouer avec la terre et la nature.

Productif, le patient change progressivement de perception quant à son rôle. Il se sent investit d’une mission, et s’épanouit en la menant à terme. C’est le cercle vertueux de l’hortithérapie, et c’est le pari fait par des organismes comme l’association Belles plantes, qui viennent en aide aux résidents d’instituts médicaux souvent exclus à cause de la maladie.

 

Rédaction : Manon Laplace