Toute première commune française électrifiée grâce aux déchets

Rue illuminée
Le Plessis Gassot est la première commune française entièrement alimentée grâce à la méthanisation
Par Manon Laplace publié le
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Grâce à sa centrale de méthanisation, le Plessis-Gassot sera bientôt alimenté en électricité grâce à la décomposition de ses déchets non recyclables.

C’est une première dans l’Hexagone. Le 10 juin dernier, la commune du Plessis-Gassot, située dans le Val-d’Oise (95) en Île-de-France a inauguré une centrale de production d’électricité à partir de biogaz issus de déchets non recyclables et devient ainsi la première commune française entièrement alimentée grâce à la valorisation du biogaz.

Convertir le biogaz issu de la décomposition des déchets

L’idée est simple. La centrale, installée à proximité d’un site de stockage des déchets recevra les détritus non recyclables. Du méthane sera alors extrait de la fermentation de ces ordures, et entrera dans la composition de biogaz qui sera converti en électricité. C’est ce que l’on appelle la méthanisation, soit le traitement naturel des déchets permettant d’extraire du gaz convertible en énergie. Cette initiative s’inscrit dans le projet de loi sur la transition énergétique annoncé par Ségolène Royale, ministre de l’Environnement, et qui prévoit de faire passer le nombre d’unités françaises de méthanisation de 250 à 1 500 d’ici à 2020.

41 000 foyers alimentés

L’idée est simple. La centrale, installée à proximité d’un site de stockage des déchets recevra les détritus non recyclables. Du méthane sera alors extrait de la fermentation de ces ordures, et entrera dans la composition de biogaz qui sera converti en électricité. C’est ce que l’on appelle la méthanisation, soit le traitement naturel des déchets permettant d’extraire du gaz convertible en énergie. Cette initiative s’inscrit dans le projet de loi sur la transition énergétique annoncé par Ségolène Royale, ministre de l’Environnement, et qui prévoit de faire passer le nombre d’unités françaises de méthanisation de 250 à 1 500 d’ici à 2020.

Avec seulement 69 habitants le Plessis-Gassot produira donc beaucoup plus d’électricité que nécessaire à l’échelle locale. C’est pourquoi le surplus d’énergie générée à partir des déchets sera revendu à Électricité réseau distribution France (ERDF) afin d’alimenter le réseau national. Ainsi, la facture de chauffage des habitants de la commune raccordés au réseau alimenté par Électro’od devrait diminuer de 92 % pour un chauffage électrique.

Rédaction : Manon Laplace