Remodeler sa silhouette et éliminer les toxines par le froid avec le bain dérivatif

femme tenant des glaçons sous son visage
Remodeler sa silhouette et éliminer les toxines par le froid avec le bain dérivatif
Par Manon Laplace publié le
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Le bain dérivatif est une méthode ancestrale qui permet d'abaisser la température de son corps. Une façon naturelle de purifier son organisme et de le protéger des maladies.

Enveloppés de vêtements chauds, assis et statiques un grande partie de la journée : nous imposons trop de chaleur à notre organisme. La température de notre corps, en moyenne 37°2 (contre 36°6 il y a soixante ans) serait trop chaude et synonyme d’inflammation générale de l’organisme. Des inflammations qui pourraient favoriser le déclenchement de nombreuses maladies et troubles sanitaires. Le bain dérivatif est une méthode naturelle et archaïque, spontanément utilisée par les animaux, qui permet de réguler la température de son corps, et prendre soin de sa santé en se rafraîchissant l'entrejambe. 

Mais cette méthode naturelle primaire peut s'avérer brutale. Elle est destinée aux personnes bien portantes. Les femmes enceintes ou les personnes souffrant d'une pathologie artérielle ou cardiaque doivent donc absolument en discuter avec leur médecin avant de s'essayer aux bains dérivatifs.

Éliminer les toxines par le froid

Éliminer les pollutions alimentaires et environnementales de l’organisme pour en améliorer le fonctionnement. Voilà la promesse du bain dérivatif, méthode naturelle et ancestrale. Il s’agit de rafraîchir l’aine et le périnée à l’aide d’un récipient d’eau froide et d’un gant ou de toilette ou d’une poche de gel prévue à cet effet, afin de stimuler les fascias, tissus conjonctifs fibreux qui enveloppent et relient entre eux la plupart des éléments du corps (muscles, vaisseaux sanguins, os, tendons, nerfs,...). En substance, le froid permet à ces membranes élastiques de vibrer, ce qui entraîne les toxines de l’organisme vers les voies d’excrétion.

Éliminer les toxines par le froid

Une meilleure immunité et une plus grande vitalité

Si le mécanisme scientifique du bain dérivatif n’est pas encore expliqué, ses résultats eux, sont visibles. Et parmi eux la régulation du poids, l’amélioration de la qualité de la peau ou un meilleur sommeil.

Plus généralement, l’abaissement de la température interne du corps et l’élimination des toxines d’origine alimentaires ou environnementales permet un renforcement du système immunitaire et une hausse de la vitalité. “L’ensemble de l’organisme a tendance à être inflammé ce qui cause diverses maladies, les bains dérivatifs on un effet anti-inflammatoire sur le corps tout entier” explique France Guillan, spécialiste et auteur notamment de Le bain dérivatif ou D-CoolinWay paru aux Éditions du Rocher.

Le bain dérivatif permet également de faire travailler les graisses brunes. Une catégorie de graisses liquides dont la circulation est saine pour l’organisme. Ce sont des graisses que les gens minces et les animaux sauvages ont en plus grande quantité que les personnes en surpoids et les animaux d’élevage. Ceux-ci ayant des taux de graisses jaunes et blanches plus importants.

La production de graisses brunes est induite par l’alimentation. Dans l’organisme, elles n’exercent pas moins de 18 actions bienfaitrices comme empêcher la formation de caillots, réparer les vaisseaux sanguins affaiblis ou la circulation des cellules souches. Une action que favorise le bain dérivatif.

Gant de toilette ou poche de gel

Le bain dérivatif n’est pas un bain de siège. Il consiste à localiser la fraîcheur sur l’aine et le périnée. Pour cela, les heureux propriétaires de bidets ou de baignoires n’auront qu’a se munir d’un gant de toilette. Pour les autres, une bassine ou un récipient relativement grand peut faire l’affaire. Il suffit d’y verser de l’eau froide (pas glacée) et de se positionner au-dessus, le siège dénudé. Avec un gant de toilette, on applique l’eau froide sur l’entrejambe et on renouvelle l’opération. Il est important néanmoins de garder le haut du corps habillé, de sorte de ne pas avoir froid et contrer les effets des bains dérivatifs. Selon certains sites spécialisés, vingt minutes peuvent suffire, mais France Guillan met en garde : "pour les sédentaires que nous sommes, mieux vaudrait trois à quatre heures de bidet."

Il existe donc une méthode moins contraignante : la poche de gel. Spécialement pour le bain dérivatif, YOKOOL propose des proches dépourvues de paraben, glycol et produits toxiques, enveloppées de tissu bio non irritant. Il suffit de mettre la poche dans son sous-vêtement et de mener sa journée normalement, l’entrejambe correctement rafraîchie.