Menacé d'expulsion par sa banque, il a besoin de 340 000 euros pour sauver sa ferme bio

Frédéric Tanné et sa stagiaire
Menacé d'expulsion par sa banque, il a besoin de 340 000 euros pour sauver sa ferme bio
Par Manon Laplace publié le
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Frédéric Tanné a tout quitté pour lancer sa ferme bio. Aujourd’hui, il est menacé d’expropriation par sa banque qu’il ne peut plus rembourser. Désespéré, il appelle les internautes à l’aide.

En 2006, Frédéric Tanné, ancien militaire de carrière décide de changer de vie : il sera maraîcher bio. Aujourd’hui, sa banque lui réclame 340 000 euros et il pourrait tout perdre.

Il y a neuf ans, Frédéric plaque tout pour créer une ferme biologique à Roullet, en Charente. Pour financer son projet, le quadragénaire met sa maison en vente. Un moulin du XIIIe siècle d’une surface de 200 m² rénové et converti en chambres d’hôtes, estimé à 530 000 euros. En attendant, il contracte un prêt de 380 000 euros auprès du Crédit immobilier de France (CIF) pour acheter et rénover sa future exploitation bio de six hectares. 100 000 euros seront nécessaires rien que pour mener les travaux et dépolluer la ferme, ancien élevage bovin intensif.

Mais le moulin ne se vend pas. Et Frédéric n’est pas en mesure de rembourser la banque, qui fait alors saisir sa maison. S’il continue de produire en bio et de vendre ses récoltes aux restaurateurs de la région et sur les marchés, Frédéric génère un chiffre d'affaires de 3 500 euros par mois, et n’a pas les fonds nécessaires pour couvrir son prêt.

Aujourd’hui, Frédéric et son épouse sont menacés d’expropriations et pourraient bien perdre leur ferme. Le CIF leur réclame désormais 340 000 euros avant août 2015, délai au-delà duquel leur exploitation sera à son tour saisie.
En ultime recours, l’agriculteur lance alors un appel au don sur le site de cagnottes en ligne Leetchi pour sauver sa ferme à tout prix.

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