Sucres : je mange quoi et à quel moment de la journée ?

Horloge recouverte de pâtisseries
Sucres : je mange quoi et à quel moment de la journée ?
Par Manon Laplace publié le
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Le sucre, sous toutes ses formes, n'est pas à consommer de manière anarchique. Pour contrôler sa glycémie et, par ricochet, sa ligne, on apprends quels sucres manger en fonction du moment de la journée.

Le sucre est un produit hautement addictif. S’il est conseillé d’en restreindre au maximum sa consommation (l’Organisation mondiale de la santé - OMS - recommande de ne pas dépasser les 50 g par jour), il n’est pas toujours facile de s’en passer totalement. Quitte à manger des produits sucrés, autant ne pas le faire n’importe comment. Pour contrôler son poids, et prendre soin de sa santé, tout est question de mesure.

Sans parler de régime miracle, il s’agit de remettre un peu d’ordre dans son alimentation. En commençant par exemple par sa consommation de sucre. On régule les quantités, on distingue les bons des mauvais glucides et on identifie les meilleurs moments de la journée pour s’autoriser un écart. Autant de conseils qui permettent de limiter les conséquences du sucre sur l’organisme.

Petit-déjeuner : on supprime les sucres rapides

Baguette, confiture, miel, viennoiseries, jus de fruit, céréales : voilà la liste non exhaustive des ingrédients qui composent le petit-déjeuner des Français. Résultat, nous commençons la journée par un apport astronomique en sucres. Résultat : le pancréas active la production d’insuline et on est plus facilement en proie au petit creux de fin de matinée.

Petit-déjeuner : on supprime les sucres rapides

Déjeuner : des féculents, cuits al dente

À midi encore, on privilégie les sucres lents aux sucres rapides. On compose son assiette d’une portion de protéines animales ou végétales, de légumes et d’une part de féculent. Et des féculents cuits al dente. Plus la cuisson des pâtes est prolongée, plus leur index glycémique (capacité d'un glucide à élever la quantité de sucre dans le sang) augmente, et plus elles se chargent de “mauvais sucre”.

De la même façon, on choisit des céréales semi-complètes ou intégrales, dont l’index glycémique est plus bas que celui des pâtes blanches.

Pour le dessert, si l’appel du sucré est irrésistible, on s’autorise une petite portion de chocolat noir, aussi cacaoté que possible.

Goûter : surtout des fruits secs

L’idée selon laquelle le goûter serait l’ennemi de la ligne est tout bonnement fausse. Bien au contraire, la collation de l’après-midi est recommandée pour éviter de se goinfrer au dîner, à condition de privilégier des en-cas équilibrés.

Les fruits secs et les oléagineux sont idéaux pour se rassasier. Les fruits frais sont également autorisés, en quantité raisonnable. On peut également se faire plaisir de temps à autre avec une petite part de gâteau, à condition qu’il soit fait maison, la plupart des desserts industriels étant très riche en sucres et en graisses.

Dîner : on allège le menu

Le soir, mieux vaut mettre l’accent sur les aliments légers. On ne se restreint donc pas sur les légumes. Pour les protéines, on préfère le poisson, les lentilles, le soja ou la viande blanche. Si le dessert est incontournable, on peut terminer le repas par une compote de fruits, sans sucres ajoutés.