Solaire photovoltaïque : les nouveaux tarifs de rachat de l’électricité contestés par les agriculteurs

Par Bioalaune publié le

  Solaire photovoltaïque : les nouveaux tarifs de rachat de l’électricité contest Après l'annonce du ministère de l'Ecologie, des nouveaux arrêtés sur les tarifications de l'électricité produite a partir des panneaux solaires photovoltaïques, les chambres d'agriculture contestent ses nouveau tarifs de rachat.ils demandent plus de cohérence.  

en effet, les  Chambres  d’agriculture  regrettent  vivement  l’évolution  à  la  baisse  des  tarifs  de rachat de l’électricité sur les bâtiments agricoles. Seules les installations intégrée sur les bâtis agricoles déjà existants bénéficieraient d’un tarif réduit à 50 cts€/kWh.



Ainsi, les nouveaux tarifs publiés au Journal Officiel suivent l’annonce qui avait été faite par le gouvernement en fin d’année dernière, soit 58 centime d’euro/ kWh pour les installations avec intégration au bâti lorsqu’elles sont intégrées à des bâtiments d’habitation, d’enseignement ou de santé. Concernant les autres bâtiments, tel que les bureaux, industriels, agricoles etc., le tarif a été fixé à 50 centime d’euro/ kWh. 

les  Chambres  d’agriculture  regrettent  vivement  l’évolution  à  la  baisse  des  tarifs  de rachat de l’électricité sur les bâtiments agricoles

Selon le communiqué de presse, ces tarifs d’intégration sont réservés aux bâtiments existants, le système photovoltaïque doit être installé au moins deux ans après la date d’achèvement du bâtiment à l’exception des bâtiments à usage principal d’habitation.

Les Chambres  d’agriculture  réclament  que  les  projets  d’installations  intégrées  sur  des bâtiments  agricoles  futurs,  dont  l’usage  professionnel  est  justifié,  puissent  aussi bénéficier de ce tarif.

Luc  GUYAU,  président  des  Chambres d'agriculture, a déclaré : «Nous nous sommes engagés résolument dans le Grenelle, et atteindre les objectifs de 2020 avec 10 ans d’avance est plutôt bon signe. Je comprends qu’il faille faire le tri entre des projets durables et les projets spéculatifs, mais nous souhaitons d’abord que soient couverts tous les toits de France avant de s’attaquer aux terres dont la planète a besoin pour se nourrir».

Pour sa part, après la déclaration, Christian Cachat, président de l’APESI (association des producteurs d'électricité solaire Indépendants) expliquait: « Cela n’était pas prévu initialement, et l’objectif du gouvernement n’est pas clair. Le fait d’avoir revu les critères d’intégration semble logique. Cependant, certaines tranches de la profession risquent de pâtir énormément de cette nouvelle réglementation. Je pense particulièrement aux jeunes agriculteurs pour qui l’énergie solaire était un moyen de financement de leurs bâtiments d’exploitation. Là où il était déjà difficile d’accepter de passer d’un tarif à 60 centime d’euro/kWh à un tarif à 50 centime d’euro / kWh, il semble évident que les agriculteurs qui devront construire de nouveaux bâtiments ne se satisferont pas du tarif d’intégration simplifié à 42 centime d’euro / kWh».
 

actualites-news-environnement.com - 16/01/2010 11:43 (Par Jean-Charles BATENBAUM)