Aidons ce petit garçon à combattre le Monstre des mers

Par Elodie Sillaro publié le
Journaliste

Nonoy est un petit garçon philippin qui prend la courageuse décision de combattre le Monstre des mers qui dévore tout le poisson et menace son île. Voilà le synopsis d’un court métrage récompensé aux Deauville Green Awards qui sensibilise au fléau de la surpêche. En tant que consommateur, il est possible d’agir pour aider ce petit garçon.

À travers l’histoire de Nonoy, le film revient sur la problématique de la surpêche et nous invite à réfléchir aux impacts sociaux et environnementaux, de notre consommation de poisson, sur les pays en développement”, explique WWF à l'initiative du court métrage. Réalisé par Wildruf Film, il a reçu en juin dernier un trophée international lors des Deauville Green Awards* dans la catégorie message court de sensibilisation.

Un monstre qui nous est familier

Le père de Nonoy est un simple pêcheur du village qui n’arrive plus à subvenir aux besoins de sa famille en raison d’un “Monstre des mers” qui n’est qu’un chalutier. Cette métaphore nous invite à la réflexion sur notre consommation de poisson et la façon dont il est pêché. Rappelons que les industriels utilisent de façon massive et incontrôlée des méthodes de pêche destructrices : pêche massive avec filet, chalutage profond et dispositifs de concentration de poisson.

En France, 35 kg de poisson sont consommés par an et par habitant. WWF nous alerte sur notre part de responsabilité dans la surexploitation des océans. Il existe de nombreux outils pour guider le consommateur dans son choix du bon poisson : l’application Consoguide de WWF (disponible sur Google Play, Apple Store et Windows Store) ou le site Mr.GoodFish.  Dans tous les cas, privilégiez les poissons issus d’élevage ou de pêche qui respectent l’environnement : MSC (le label Marine Stewardship Council permet d'acheter du poisson issu de pratiques de pêche responsables), ASC (Aquaculture Stewardship Council, qui permet d'acheter du poisson issu de pratiques d'élevage responsables) et enfin le label bio.