Le volume des déchets pourrait augmenter de 70 % dans le monde d'ici 2050

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Le volume des déchets pourrait augmenter de 70 % dans le monde d'ici 2050
Par AFP /Relaxnews publié le
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La prolifération vertigineuse des déchets autour du globe constitue une menace supplémentaire pour la santé de la population et l'environnement, déjà fragilisés par le changement climatique, estime la Banque mondiale dans un rapport publié jeudi.

Si aucune mesure n'est prise urgemment, le volume des déchets à l'échelle mondiale va s'accroître de 70 % d'ici 2050 pour représenter 3,4 milliards de tonnes contre 2,01 milliards en 2016, précise l'institution de Washington. "La mauvaise gestion des déchets nuit à la santé humaine et à l'environnement, ce qui s'ajoute au problème du climat", a commenté Laura Tuck, vice-présidente chargée du développement durable à la Banque mondiale. "Malheureusement, ce sont souvent les plus pauvres de la société qui subissent l'impact d'une gestion inadéquate des déchets", souligne-t-elle. 

Un tiers des déchets provient des pays riches 

Bien que les pays riches ne comptent que 16 % de la population mondiale, ils produisent plus d'un tiers (34 %) des déchets de la planète. L'Asie de l'Est et la région pacifique sont, elles, responsables de près d'un quart (23 %) du total des déchets, détaille la Banque mondiale. Et, d'ici 2050, l'Afrique sub-saharienne devrait plus que tripler le niveau de ses déchets et l'Asie du Sud plus que doubler.

"Bien gérer les déchets fait sens économiquement", observe Silpa Kaza, spécialiste du développement urbain à la Banque mondiale, soulignant qu'il est plus coûteux de remédier aux problèmes posés pour la santé et l'environnement que d'apporter des solutions à la gestion des déchets.

La Banque mondiale s'inquiète particulièrement de la mauvaise gestion du plastique, particulièrement problématique puisque cette matière peut avoir un impact sur les écosystèmes pendant des centaines voire des milliers d'années.

"Bien gérer les déchets fait sens économiquement", observe Silpa Kaza, spécialiste du développement urbain à la Banque mondiale, soulignant qu'il est plus coûteux de remédier aux problèmes posés pour la santé et l'environnement que d'apporter des solutions à la gestion des déchets.