Comment convaincre son homme de manger Bio

Par Bioalaune publié le
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Quand on est convertie au bio depuis belle lurette et que la gente masculine du logis s’en contrefiche au plus haut point, on se demande parfois quels arguments employer pour le(s) convaincre. Evidemment, il n’y a pas de recettes miracles en la matière. Mais on peut tout de même en plaisanter avec ces 7 (vraies) raisons d’aimer le bio.

Un esprit sain dans un corps sain

Flamber devant les copains sportifs, c’est quand même moins facile avec un Big Mac ou un Sandwich dans la panse, qu’un plat bio, préparé avec amour des choses saines.

Le bio, c’est généralement un état d’esprit, un amour des produits alimentaires et une certaine cohérence dans sa façon de choisir son alimentation (à condition de bien prendre le temps de lire les étiquettes). Mais surtout, c’est la garantie d’un régime sans  pesticides,  conservateurs ou exhausteurs de goût.

Pour information : la teneur en pesticides des légumes «conventionnels» est sept cents fois supérieure à celles des légumes biologiques (source : Institut de recherche de l’agriculture biologique).

Le bio, c’est généralement un état d’esprit, un amour des produits alimentaires et une certaine cohérence dans sa façon de choisir son alimentation (à condition de bien prendre le temps de lire les étiquettes). Mais surtout, c’est la garantie d’un régime sans  pesticides,  conservateurs ou exhausteurs de goût.

Sujets de conversation garantis au restaurant d’entreprise

Cela peut sembler un peu superficiel, mais de plus en plus de personnes s’intéressent au bio et à l’écologie. Il ne s’agit pas de surfer sur une tendance ou de jouer continuellement au rabat-joie, mais de bien comprendre les enjeux liés à la préservation de l’environnement et à la santé des uns et des autres.

S’intéresser au bio, c’est avoir conscience que nul n’est parfait, mais que l’on peut toujours mieux faire à travers ses gestes de consommation. Ceux qui vous verront sauter le pas avec conviction, attraperont certainement le virus. Avec ça, vous passerez peut-être pour le bon saint-Maritain de l’entreprise.

Prendre le temps de réfléchir, et de vivre

Le bio c’est une philosophie, une manière de voir le monde et de l’appréhender. En tant que consommateur de bio, on est a priori sensible à la « bonne bouffe » (par opposition aux fast-foods) et au développement durable (par opposition au développement sans limite). En Grec, bio signifie « vie », et ce n’est pas pour rien. L’agriculture bio laisse place à la vie dans ses parcelles, mais surtout l’écologie dans son ensemble permet de vivre en harmonie avec l’environnement, par une consommation plus raisonnée, et une vision plus critique de nos modes de vie.

S’intéresser au bio, c’est donc essayer au mieux de changer ses habitudes : quel moyen de transport choisir ? Quels produits d’entretien ? Quel électroménager ? Cela peut sembler être une perte de temps au départ, mais la satisfaction de se défaire du superflu n’a vraiment pas de prix. On en deviendrait plus zen…

Penser aux générations futures

Ce n’est pas jouer sur la corde sensible. C’est une réalité : plus un organisme est jeune, plus il est vulnérable aux produits chimiques et aux maladies qui peuvent se développer. Les cas de cancers chez l’enfant et chez l’adolescent sont en augmentation continue depuis les années 1970, et les scientifiques sont de plus en plus poussés à en chercher leurs causes dans notre environnement. Plusieurs études, dont une menée en 2010 par le collectif d’associations Générations futures, montrent une forte concentration de produits chimiques de synthèse dans les repas destinés aux enfants. Les mesures effectuées par plusieurs laboratoires spécialisés dans les analyses alimentaires, ont ainsi montré qu’en une journée, un enfant de dix ans n’ingèrerait pas moins de 81 substances chimiques différentes, dont des PCB, des pesticides, des dioxines, des métaux lourds, etc.

Avoir plus d’idées de cadeaux…éthiques

On le sait,  l’écologie, le bio, c’est aussi une aubaine pour les pros du marketing ! Comme toutes les tendances, le bio-écologique se décline sous toutes les formes : cosmétiques bio,  objets et meubles en matières issues du recyclage, gadgets qui marchent au solaire, baskets biodégradables, etc.

 Qui n’a jamais éprouvé une sensation de néant à l’heure de choisir un cadeau d’anniversaire, ou pire, dans les jours qui précèdent les fêtes de fin d’années ? Avec votre lubie bio, au moins, vous élargissez votre panel de possibles. Et si vous n’aimez pas les cadeaux inutiles, vous pouvez vous rassurer en pensant à son impact limité sur la planète.  Attention quand même, pas certain que la banane bio ou le sac recyclable puissent acquérir le statut de cadeau…

Etre un homme moderne… et  malin

Le bio n’a pas de sexe ! Devant les copines, ça fait tout de même plus moderne de dire que l’on s’est mis au bio, que de dire que l’on commande des pizzas ou des sushis tous les soirs. S’intéresser à l’alimentation bio, c’est montrer à ces dames, que l’on prend soin de sa santé, mais aussi, que l’on met régulièrement les pieds dans la cuisine. En clair, vous montrez que la cuisine, ce n’est pas que pour les gonzesses, et que vous pouvez très bien vous débrouiller tout seul comme un chef !

Pas si cher et bien meilleur

Amateurs de bonne chère, vous avez certainement entendu dire que les produits bio ne sont pas bons. Sachez qu’avec le développement continu de marques, de producteurs, et de restaurateurs bio, ce temps est bel et bien révolu. Aujourd’hui on entend même dire qu’ils ont plus de goût que les produits conventionnels. Démago ? Cela reste en effet à prouver de manière scientifique, mais il est bien connu que les agriculteurs bio choisissent des variétés rustiques (parfois dites « variétés  oubliées ») qui sont plus savoureuses et qui sont cueillies à maturité. Des études ont montré que ces produits avaient une plus grande densité nutritionnelle et une teneur moindre en eau, deux éléments qui sont déterminant en matière de goût.

Enfin, l’agriculture bio restant encore bien minoritaire et des contrôles rigoureux étant nécessaires à la certification biologique, les acteurs du secteur bio sont dans l’obligation de répercuter les surcoûts sur les consommateurs. Pour ne pas subir les marges exagérées réalisées par les grandes surfaces, il est conseillé de faire ses courses dans des magasins spécialisés, ou sur les marchés de producteurs, réputés moins chers.