L’homme rend-il les catastrophes naturelles plus fréquentes ?

Par Bioalaune publié le
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La tempête qui s’est abattue ces derniers jours aux États-Unis, ayant notamment touché sévèrement la ville de New York, lève un débat d’une plus grande ampleur. Est-ce là un signe d’aggravation du climat ? L’activité humaine est-elle la cause directe de ce bouleversement ? Les experts climatologues réunis cette semaine pour la conférence de Lima se montrent sinistres.

Une chose est certaine, depuis que l’homme a commencé à mesurer le temps et la météo, les catastrophes climatiques n’ont jamais été aussi nombreuses ces vingt dernières années. Adrian Fernandez, biologiste mexicain et spécialiste du climat, explique lors de la conférence de Lima : « ces tempêtes sont un signal d’alarme et même si cela paraît un peu catastrophiste, la vérité est que l’impact (des changements climatiques) est déjà très grave et ne peut aller qu’en s’aggravant à l’avenir ».

Si actuellement, tous les regards sont tournés vers les États-Unis, n’oublions pas les habitants de Buenos Aires, en Argentine, qui ont connus, des pluies diluviennes en  début de semaine, provoquant des dégâts considérables et des pertes humaines. Les éléments naturels qui se déchainent actuellement sont annonciateurs d’autres catastrophes plus fréquentes et plus violentes à venir. « Le prix de l’ignorance des effets du changement climatique se traduirait par une hausse de la température dans le monde qui ne ferait qu’aggraver la situation » s’indigne l’expert britannique, Nicholas Stern. La conférence de Lima s’est tenue cette semaine. Elle a eu pour objectif d’analyser les évolutions faites dans l’intégration du changement climatique à l’intérieur des processus de développement.

Certains scientifiques restent plus modérés sur l’avenir des catastrophes. Kerry Emanuel pense que le nombre d’Ouragans va légèrement augmenter sans devenir fréquent et plus important : « pour les ouragans ordinaires, nous nous attendons à une petite augmentation, mais pas spectaculaire ».

Si actuellement, tous les regards sont tournés vers les États-Unis, n’oublions pas les habitants de Buenos Aires, en Argentine, qui ont connus, des pluies diluviennes en  début de semaine, provoquant des dégâts considérables et des pertes humaines. Les éléments naturels qui se déchainent actuellement sont annonciateurs d’autres catastrophes plus fréquentes et plus violentes à venir. « Le prix de l’ignorance des effets du changement climatique se traduirait par une hausse de la température dans le monde qui ne ferait qu’aggraver la situation » s’indigne l’expert britannique, Nicholas Stern. La conférence de Lima s’est tenue cette semaine. Elle a eu pour objectif d’analyser les évolutions faites dans l’intégration du changement climatique à l’intérieur des processus de développement.

Pour savoir si le nombre de catastrophes va augmenter, il faut comprendre comment elles apparaissent. Prenons l’exemple avec les ouragans. Ils naissent par l’évaporation de l’eau des océans, qui entraine une remontée d’air chaud. Cet air entre en contact avec un air plus froid présent en haute altitude et crée une masse nuageuse. C’est lorsque cette masse est très importante qu’elle se met à tourner sur elle-même à cause de la rotation de la Terre, l’ouragan est alors créé.
Il faut également savoir et comprendre que plus le climat et doux hors saison, plus il y a de remonté d’air chaud. En bref, plus la température augmente, plus les océans se réchauffent, plus le risque de catastrophes est grand. Savoir si l’homme est responsable de ces catastrophes revient à se poser la question suivante : l’activité humaine est-elle responsable du réchauffement climatique ?

Si tel était le cas, quelles mesures faudrait-il prendre ? Au regard des dérèglements climatiques, on constate que les endroits les plus touchés sont les zones côtières. Il faudrait alors déménager certaines populations pour les mettre plus en sécurité. Les aménagements futurs vont devoir se faire en prenant en compte les potentiels de risques avec encore plus d’intérêt.
Ces mesures ne seraient hélas que préventives, car le problème de fond réside dans la question du réchauffement climatique et de l’émission de CO2, qui lui demande plus de mesures et de considération pour être efficacement combattus.

De vôtre côté, êtes-vous convaincu ou septique sur le nombre de catastrophes qui augmente ?

 

Rédaction : Mathieu Doutreligne
Crédit photo : Evgeni Dinev