Se nourrir d’insectes, une incroyable source de protéines

Par Bioalaune publié le
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Des sauterelles pour le petit déjeuner, bientôt une réalité. Et oui, plus besoin de participer à la célèbre émission de téléréalité Koh Lanta pour savourer des insectes en plat de résistance. Araignées, criquets, larves et autres bêtes velues s’apprêtent à envahir nos cuisines.

Les experts estiment que la population mondiale atteindra 9 milliards d’individus en 2050. Un défi alimentaire de taille, sachant qu’il faudra accroître notre production de nourriture de 40% pour répondre à la demande, et que nous monopolisons actuellement plus de 70% de nos surfaces agricoles... Pas besoin d’être un expert en mathématiques pour comprendre qu’à défaut d’un changement radical des politiques alimentaires, il sera impossible de répondre aux besoins en nourriture de l’ensemble des êtres humains d’ici 35 ans.

L’agriculture et l’élevage sont à l’origine d’une pollution très importante et de dommages irréversibles causés à l’environnement (déforestation, émission de gaz à effet de serre, pollution des milieux aquatiques, consommation d’eau, appauvrissement de la biodiversité, dégradation des sols, érosion...). L’élevage destiné à la consommation de viande est l’une des activités humaines les plus polluantes et ne s’avère pas durable sur le long terme. De plus, les qualités nutritionnelles de la plupart des viandes sont discutables, puisqu’elles sont riche en acides gras saturés et que leur consommation régulière augmente sensiblement le risque de maladies cardio-vasculaire et de cancer.

Inventer une nouvelle façon de s’alimenter, voilà le mot d’ordre afin de faire face à l’augmentation vertigineuse de bouches à nourrir. Après des expériences farfelues, comme celle consistant à créer un steak à partir de cellules souches (250 000 la bavette, rien que ça!), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) semble avoir trouvé la solution au problème : les insectes.

L’agriculture et l’élevage sont à l’origine d’une pollution très importante et de dommages irréversibles causés à l’environnement (déforestation, émission de gaz à effet de serre, pollution des milieux aquatiques, consommation d’eau, appauvrissement de la biodiversité, dégradation des sols, érosion...). L’élevage destiné à la consommation de viande est l’une des activités humaines les plus polluantes et ne s’avère pas durable sur le long terme. De plus, les qualités nutritionnelles de la plupart des viandes sont discutables, puisqu’elles sont riche en acides gras saturés et que leur consommation régulière augmente sensiblement le risque de maladies cardio-vasculaire et de cancer.

Il existe environ 1400 variétés d’insectes comestibles dans le monde, mais les plus consommés restent les orthoptères (les criquets et les sauterelles), les larves de coléoptères (charençons, longicornes), les chenilles, les chrysalides de Lepidoptères, les hyménoptères (fourmis et larves d’abeille) et les termites. Il faut cependant être prudent, tous les insectes ne sont pas comestibles, certains d’entre eux peuvent même s’avérer dangeux pour la santé.

 

Rédaction : Justine Chrisment