À 16 ans, cette jeune femme trouve une solution à la sécheresse grâce à des oranges

Kiara Nirghin, la jeune lycéenne qui trouve une solution pour lutter contre la sécheresse avec des oranges
À 16 ans, cette jeune femme trouve une solution à la sécheresse grâce à des oranges
Par Donna Souvannachakham publié le
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Originaire d’Afrique du Sud, Kiara Nirghin vient d'être primée par Google pour avoir trouvé une solution naturelle à la sécheresse. Composée d'écorces d'oranges et d'avocats, ce matériau pourrait remédier aux pluies qui se font de plus en plus rares.

Du haut de ses 16 ans, la jeune Kiara Nirghin gagne le prix du “Google’s Community Impact Award” pour avoir inventé un matériau capable de remédier à la sécheresse qui met à rude épreuve les ressources alimentaires en Afrique du Sud. La prodige a découvert une solution naturelle permettant d’alimenter les sols en eau grâce à un produit miracle à base d'écorce d'orange et de peau d'avocat. Son projet répond à un phénomène climatique qui met le continent africain dans un état critique. L’Afrique du Sud connaît actuellement l’une des pires sécheresses en 45 ans, ce qui affecte la plupart des espèces animales, menacées par ce phénomène climatique.

Une alternative aux produits chimiques

Fan de chimie et de cuisine moléculaire, la lycéenne entreprend une expérience sur une  “mixture de peaux d’oranges“ pour trouver une solution naturelle qui permettrait de garder l’humidité des sols. La jeune Kiara s’intéresse de plus près à la constitution des polymères chimiques, des éléments superabsorbants capables de retenir l’eau. Le problème ? Ces derniers ne sont pas biodégradables, coûtent chers et requiert l’utilisation de produit chimiques.

Après des heures de recherches, elle découvre que des fruits, tels que des écorces d’oranges mélangées à de l’huile d’avocat, contiennent les mêmes propriétés chimiques similaires que les polymères notamment la pectine, une molécule capable de retenir l’eau. Ces produits naturels font cependant toute la différence : ils sont biodégradables et peu coûteux - de 30 à 60 dollars la tonne - et représentent une bonne alternative au gaspillage alimentaire.

Fan de chimie et de cuisine moléculaire, la lycéenne entreprend une expérience sur une  “mixture de peaux d’oranges“ pour trouver une solution naturelle qui permettrait de garder l’humidité des sols. La jeune Kiara s’intéresse de plus près à la constitution des polymères chimiques, des éléments superabsorbants capables de retenir l’eau. Le problème ? Ces derniers ne sont pas biodégradables, coûtent chers et requiert l’utilisation de produit chimiques.

Le projet de Kiara Nirghin pourrait être la solution révolutionnaire qui pourrait répondre à la problématique de la sécheresse qui sévit en Afrique australe et menace certaines espèces animales du continent. Depuis la victoire du prix du  “Google’s Community Impact Award”, un expert de la firme de Mountain View (Californie) se penche sur le projet de la lycéenne pour l’accompagner vers une mise en production concrète à plus grande échelle. L’objectif est de tester le projet en conditions réelles. En attendant sa réalisation, Kiara Nirghin disputera la finale du concours Google Science Fair pour tenter de remporter une enveloppe de 50 000 dollars.