Moins de viande dans l'assiette : portrait-robot du fléxitarien moyen

régime fléxitarien
Fléxitarisme : 32 % des ménages français sont fléxitariens
Par AFP /Relaxnews publié le
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Un tiers des foyers français comprend au moins une personne qui limite sa consommation de protéines animales, rapporte la dernière enquête sur le sujet de Kantar Worldpanel, menée auprès de 12.000 répondants.

C'est une tendance de fond qui se confirme : un tiers des ménages français réduit la fréquence de sa consommation de viande. Un nouveau régime alimentaire officialisé en 2016 lorsque la proportion de foyers concernés est passée de 25 % à 35 %, d'après les données publiées par Kantar Worldpanel. Ce groupe concerne aujourd'hui 32 % de familles françaises. En détail, ce sont les consommateurs âgés de 35 à 49 ans qui sont les plus nombreux à manger moins de protéines animales (28 %). La population jeune fléxitarienne, âgée de moins de 35 ans, est quant à elle en nette progression, passant de 14 % en 2015 à 20 % en 2018. Et ce sont davantage les foyers sans enfant qui suivent ce régime, sinon les personnes seules, plutôt que les familles (respectivement 43 % et 35 % contre 22 %). 

Le fléxitarien, un consommateur urbain

Par ailleurs, le portrait du fléxitarien correspond davantage à un consommateur urbain qui vit dans une ville de plus de 200.000 habitants, ou à Paris (34 %). Dans le prolongement des nouvelles habitudes alimentaires, on peut aussi se poser la question quant au nombre de Français se déclarant végétariens. L'étude de Kantar Worldpanel révèle que cette tendance concerne une minorité évaluée à seulement 2 % de foyers. A Paris, cette population s'élève à 2,6 %. 
Conséquence de ces nouveaux régimes alimentaires, les achats de viande, d'oeufs, de poissons ou émanant d'autres produits contenant des protéines animales ont reculé pour représenter 38 % des dépenses des ménages tricolores. Ce chiffre s'établissait à 39,3 % en 2013.
Pour autant, la France reste encore une grande consommatrice de viande, avec 84,1 kg dévorés par an et par habitant. Un consommateur en mange en moyenne 2,3 fois par semaine.