Les fast-food ont deux mois pour se mettre au tri sélectif

Les fast-food ont deux mois pour se mettre au tri sélectif
Les fast-food ont deux mois pour se mettre au tri sélectif
Par Cécilia Ouibrahim publié le
Journaliste
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Les chaînes de restauration rapide ont deux mois pour proposer “un plan de mise en conformité" concernant le tri de leurs déchets.

Avec 240 000 tonnes de déchets produits par an, les fast-food ne sont pas exemplaires en matière de tri sélectif. Pourtant, un décret voté en 2016 les obligerait à recycler leurs déchets. Une série de contrôles effectués en décembre dernier dans toute la France a révélé que la totalité des chaînes de restauration rapide n’était pas en “conformité totale” avec ce texte de loi.

Le tri ou la prison ?

Pour réduire l’empreinte écologique de la restauration rapide, Brune Poirson, secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire a rappelé à l’ordre, jeudi 31 janvier, les patrons des grandes enseignes de fast-food. "Je leur ai dit très clairement que d'ici la fin du mois du mars, je voulais qu'ils remettent un plan très concret de mise en conformité avec la réglementation" a-t-elle affirmé. Un ultimatum renforcé par les déclarations de la secrétaire d’Etat, évoquant des "moyens de pressions très clairs" ainsi que "des sanctions pénales qui peuvent aller jusqu'à des peines de prison". En effet, les mauvais trieurs risquent d’écoper d'une peine maximale de deux ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

McDonald's, Burger King, Starbucks ou Domino's devraient donc changer leurs habitudes sous peine de voir leurs noms divulgués publiquement par Mme Poirson. Dominique Bénézet, délégué général du syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide, a émis quelques réserves concernant l’efficacité du décret. "On ne peut pas changer les habitudes comme ça d'un claquement de doigts par un décret ou par un arrêté". Selon lui, il y a "des efforts à faire" en matière de tri sélectif.  "On est tous d'accord pour dire qu'il faut faire en sorte qu'on vive mieux sur cette planète" conclut-il. 

— Ministère Écologie ❄️ (@Min_Ecologie) 31 janvier 2019

Le tri ou la prison ?

Pour réduire l’empreinte écologique de la restauration rapide, Brune Poirson, secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire a rappelé à l’ordre, jeudi 31 janvier, les patrons des grandes enseignes de fast-food. "Je leur ai dit très clairement que d'ici la fin du mois du mars, je voulais qu'ils remettent un plan très concret de mise en conformité avec la réglementation" a-t-elle affirmé. Un ultimatum renforcé par les déclarations de la secrétaire d’Etat, évoquant des "moyens de pressions très clairs" ainsi que "des sanctions pénales qui peuvent aller jusqu'à des peines de prison". En effet, les mauvais trieurs risquent d’écoper d'une peine maximale de deux ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.