Vidéo choc de L214 : la pétition pour dire stop à l’élevage intensif des poulets

Elevage poulets
Vidéo choc de L214 : la pétition pour dire stop à l’élevage intensif des poulets
Par La rédaction publié le
2718 lectures

Suite à la diffusion d’une nouvelle vidéo dénonçant les conditions atroces d’élevage des poulets, L214 appelle les consommateurs à signer leur pétition pour en finir avec ces pratiques, et demander aux élus de prendre en compte les intérêts des animaux.

L214 vient de dévoiler une vidéo choc sur les conditions d’élevage des poulets de la marque DUC. En effet, les membres de l’association ont pu se rendre dans les exploitations de l’Aube et l’Yonne, sous contrat d’intégration avec DUC, "poids lourd de l’agroalimentaire". Et les images font froid dans le dos. On peut y voir des animaux entassés les uns sur les autres, agonisés au sol. Mais c’est surtout le ramassage, "moment où on les met dans des caisses pour les envoyer à l’abattoir, qui est particulièrement brutal. Dans l’élevage de l’Yonne, il se pratique avec une sorte de moissonneuse à poulets, méthode, qui augmente la productivité", explique L214 dans son communiqué.

Une "bienveillance" à revoir

Sur son site, Duc affirme pourtant veiller au bien-être animal. "Les éleveurs Duc s’engagent et veillent au respect des animaux en adhérant à la charte d’élevage Duc", peut-on lire. Afin de faire bouger les choses, et surtout alerter les pouvoirs publics, L214 invite les consommateurs à signer leur pétition. Car comme le rappelle l’association, 800 millions de poulets sont tués chaque année, dont plus de 80 % sont issus d’élevages intensifs. Or, 91 % des Français sont défavorables à l’élevage intensif des poulets.

S’engager à mieux traiter les animaux

Très actif sur le terrain, L214 va, depuis près d’un an, à la rencontre des entreprises de l’agroalimentaire pour les inciter à changer leurs pratiques, en s’engageant à respecter l’European Chicken Commitment. Un ensemble de mesures prônant le bien-être animal. Les groupes Panzani, Saint-Jean et les chaînes de restaurants Courtepaille et Columbus Café & Co font partie des premiers à suivre ce nouveau chemin. Thiriet, l’un des leaders des produits surgelés en France, vient de s’engager s’approvisionner auprès d’élevages et d’abattoirs répondant à ces critères d’ici 2026.


Source(s):
  • Communiqué de presse L214