Cannabis thérapeutique en France : l’Agence du médicament donne son feu vert

Cannabis thérapeutique en France : l’Agence du médicament donne son feu vert
Cannabis thérapeutique en France : l’Agence du médicament donne son feu vert
Par Cécilia Ouibrahim publié le
Journaliste
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L'Agence du médicament (ANSM) a annoncé, ce jeudi, qu’elle donnait son feu vert pour une expérimentation du cannabis thérapeutique en France.

Depuis plusieurs mois, le débat autour du cannabis thérapeutique déchaîne les foules. Le collectif Alternative pour le Cannabis à visée Thérapeutique (ACT) a par ailleurs été créé pour fédérer les patients en attente de ce traitement décrié. 
Après avoir mandaté une commission et étudié, pendant près d’un an, la question autour d’une éventuelle autorisation du cannabis thérapeutique, l’ANSM vient de rendre son verdict. L’Agence a annoncé, ce jeudi 11 juillet, qu’elle donnait son feu vert pour une utilisation thérapeutique de cette plante, selon les conditions proposées en juin dernier par un groupe de spécialistes. Le cadre établi par l’ANSM s’appliquera à une expérimentation grandeur nature du cannabis thérapeutique en France.

Quels patients concernés ? 

Huile, fleurs séchées, gouttes… le cannabis prescrit ne pourra pas être fumé, et sera, en revanche, inhalé ou ingéré par le patient. Il s’agira cependant de médicaments d’importation, en vue de l’absence "d’offre en France", indique l’ANSM. L’expérimentation concernera les patients en "impasse thérapeutique", en soins palliatifs et ceux dont les douleurs ne sont pas soulagées par d’autres médicaments. Les personnes souffrant de spasmes musculaires incontrôlés liés à la sclérose en plaques, d'épilepsies résistantes au traitement ou d'effets secondaires des chimiothérapies seront également concernées, quel que soit leur âge. Toutefois, seuls les spécialistes des maladies citées pourront délivrer une ordonnance initiale avant de transmettre le dossier au médecin traitant une fois les soins stabilisés. 
L’ANSM précise que les médecins participants à l’expérimentation s'inscriront sur la base du volontariat et devront effectuer au préalable une formation en ligne.

En attendant la décision politique définitive, l’expérimentation débutera au début de l’année 2020 et ne durera que quelques mois. Un rapport de l’ANSM paraîtra deux ans plus tard. Affaire à suivre donc… 

— ANSM (@ansm) 11 juillet 2019

Quels patients concernés ? 

Huile, fleurs séchées, gouttes… le cannabis prescrit ne pourra pas être fumé, et sera, en revanche, inhalé ou ingéré par le patient. Il s’agira cependant de médicaments d’importation, en vue de l’absence "d’offre en France", indique l’ANSM. L’expérimentation concernera les patients en "impasse thérapeutique", en soins palliatifs et ceux dont les douleurs ne sont pas soulagées par d’autres médicaments. Les personnes souffrant de spasmes musculaires incontrôlés liés à la sclérose en plaques, d'épilepsies résistantes au traitement ou d'effets secondaires des chimiothérapies seront également concernées, quel que soit leur âge. Toutefois, seuls les spécialistes des maladies citées pourront délivrer une ordonnance initiale avant de transmettre le dossier au médecin traitant une fois les soins stabilisés. 
L’ANSM précise que les médecins participants à l’expérimentation s'inscriront sur la base du volontariat et devront effectuer au préalable une formation en ligne.