Couches pour bébés : qu’en est-il des engagements des industriels ?

Couches pour bébés : qu’en est-il des engagements des industriels ?
Couches pour bébés : qu’en est-il des engagements des industriels ?
Par AFP /Relaxnews publié le

Les engagements pris par les fabricants de couches en février dernier après un avis des autorités sur les risques potentiels liés à la présence de substances toxiques, "sont globalement respectés", a annoncé jeudi la DGCCRF.

Une bonne nouvelle pour les jeunes parents. Alors qu’en février dernier, le gouvernement avait sommé les fabricants de couches d'éliminer, le plus rapidement possible, certaines substances de la composition de leurs produits, la DGCCRF affirme aujourd'hui que ces engagements sont "globalement respectés à ce stade", compte tenu des constats effectués par ses agents depuis plusieurs mois.

Pour rappel, l'Agence de sécurité sanitaire (Anses) avait été saisie du sujet par le gouvernement suite à la diffusion d’un article de 60 millions de consommateurs. L’Anses estimait qu’il existait un risque potentiel "sur le long terme" lié au "dépassement des seuils sanitaires pour un certain nombre de substances".

Ce constat plutôt positif a été dressé après que les "professionnels aient réalisé et transmis à la DGCCRF durant l'été les diagnostics des approvisionnements en matières premières et des procédés de fabrication". "Les contrôles seront poursuivis tout au long de l'année afin de s'assurer de l'efficacité des actions entreprises par les professionnels", a précisé la DGCCRF.

"Si quatre entreprises doivent encore compléter ces diagnostics, ces documents étaient globalement détaillés et répondaient aux attentes des pouvoirs publics".

Des couches "sûres" ?

Les produits à l’origine de la polémique sur la toxicité des couches sont deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde). Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), dioxines ou furanes étaient également dans le collimateur des autorités. L'Anses avait toutefois précisé qu'il n'existait aucune preuve que les couches jetables portées par 95 % des bébés de France soient néfastes.

"Nos couches sont sûres, les parents peuvent les utiliser en toute confiance comme l'Etat vient de le déclarer", a réagi dans un communiqué la marque Pampers.

De son côté, Carole Juge-Llewellyn, présidente-fondatrice de la marque de couches Joone a affirmé se satisfaire "des actions demandées aux fabricants et de l'évolution positive des standards du marché".