Deux nouveaux “néonicotinoïdes” en passe d’être interdits

Deux nouveaux “néonicotinoïdes” en passe d’être interdits
Deux nouveaux “néonicotinoïdes” en passe d’être interdits
© FRED TANNEAU - AFP/Archives
Par AFP /Relaxnews publié le

Pour protéger les colonies d'abeilles en déclin, deux nouvelles substances agissant comme des néonicotinoïdes sont en passe d’être interdites en France, a annoncé mardi Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire.

En septembre 2018, cinq néonicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride, thiaclopride et acétamipride) avaient été interdits de tout usage phytosanitaire. La ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a annoncé au micro de BFMTV qu’elle lancerait une consultation ce mercredi pour interdire "deux nouvelles substances néonicotinoïdes connues pour perturber les abeilles". Les deux nouveaux insecticides concernés, "agissant comme des néonicotinoïdes", sont la flupyradifurone et le sulfoxaflor, a précisé le ministère à l'AFP. Deux substances qui, si elles sont autorisées en France, ne sont toutefois pas actuellement disponibles dans des produits sur le marché français.

Agir sur le fond pour interdire les pesticides

"Ce décret intervient en application de la loi EGAlim, qui prévoyait l’interdiction des substances présentant le même mode d’action que les néonicotinoïdes. En l’état actuel des connaissances", deux substances répondent à cette définition : le sulfoxaflor et la flupyradifurone, explique le ministère. Et d’ajouter : "La consultation publique durera trois semaines et cette interdiction entrera en vigueur d’ici à la fin de l’année".

Pour la ministre, cette décision est complémentaire de la consultation lancée cette semaine par le gouvernement sur les distances entre les habitations et les zones d'épandage de produits phytosanitaires pour protéger les riverains.

"On est en train de protéger les habitants, c'est le sens de ces distances, mais il faut agir sur le fond en réduisant l'usage des pesticides, évidemment en accompagnant les agriculteurs", a-t-elle souligné.

Pour la ministre, cette décision est complémentaire de la consultation lancée cette semaine par le gouvernement sur les distances entre les habitations et les zones d'épandage de produits phytosanitaires pour protéger les riverains.

Photo : © FRED TANNEAU - AFP/Archives