Santé cognitive : ces choses à faire pour bien vieillir

Alzheimer : ces choses à faire pour bien vieillir
Alzheimer : ces choses à faire pour bien vieillir
Par La rédaction publié le
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Deux récentes études apportent de nouveaux éléments sur la santé cognitive des seniors. La première, canadienne, indique que le fait de parler plusieurs langues pourrait réduire le risque de démence sénile. Quant à la seconde, internationale, elle révèle que la consommation de thé peut protéger du déclin cognitif en lien avec l'âge. Explications.

L’origine de certaines maladies neurodégénératives comme Alzheimer reste encore floue pour le corps médical. Plusieurs études ont démontré l'impact de divers comportements (régime riche en graisses de la future maman, une activité physique régulière...) sur le risque de développer ces affections. Une nouvelle recherche, menée par des scientifiques de l'université canadienne de Waterloo, a suivi 325 religieuses catholiques de plus de 75 ans, aux Etats-Unis, qui prenaient part à une cohorte d'une étude internationale. Un des aspects étudiés portait sur le nombre de langues parlées. Les résultats des scientifiques, repris par le Journal of Alzheimer's Disease, ont montré que seulement 6 % des religieuses qui parlaient au moins quatre langues développaient une démence, en comparaison avec 31 % de celles qui ne parlaient qu'une seule langue. En revanche, le fait de parler deux ou trois langues ne semblait pas avoir d'effet significatif sur la réduction du risque de démence dans cette étude. Notons que ce résultat va à l'encontre de recherches précédentes. Lorsque les scientifiques ont analysé les travaux écrits des participantes, ils ont trouvé que les aptitudes écrites semblaient avoir un effet encore plus important sur la réduction du risque de démence que les capacités orales

"Le langage est une capacité complexe du cerveau humain, et passer d'une langue à l'autre requiert une certaine flexibilité cognitive. Il est donc logique que l'exercice mental supplémentaire des multilingues qui pratiquent au moins quatre langues pourrait aider leurs cerveaux à rester en meilleure forme que les unilingues", note le professeur Tyas. "De plus, nous avons besoin d'en savoir plus sur le multilinguisme et sur quels aspects importent le plus -comme l'âge auquel est appris la première langue, la fréquence d'utilisation de chaque langue, et les similitudes et les différences entre les différentes langues. Ces connaissances peuvent guider des stratégies pour promouvoir le multilinguisme et d'autres entraînements linguistiques pour réduire le risque de développer la démence."

Les effets positifs du thé

Une autre étude, dirigée par des chercheurs de la National University of Singapore (NUS) et des universités britanniques d'Essex et de Cambridge, a suivi 36 personnes en bonne santé âgées de plus de 60 ans. Les participants ont été classés en trois groupes selon leur consommation de thé vert, de thé oolong (wulong) et de thé noir entre leurs 45 ans et le moment de l'étude, à 60 ans. Tous les participants ont passé des tests neuropsychologiques et des IRM pour mesurer leur fonctionnement cognitif et analyser la structure de leur cerveau. Après avoir pris en compte les données concernant leur santé, leurs habitudes de vie et leur bien-être psychologique, les chercheurs ont conclu que les personnes qui buvaient du thé vert, oolong ou noir au moins quatre fois par semaine pendant environ vingt-cinq ans affichaient une meilleure organisation cérébrale, qui est associée à un bon fonctionnement cognitif, en comparaison avec les personnes qui n'en buvaient pas.

"Nos résultats montrent pour la première fois une contribution positive de la consommation de thé sur la structure du cerveau, et suggèrent que la consommation régulière de thé a un effet protecteur contre le déclin de l'organisation cérébrale en lien avec l'âge", a commenté le chef d'équipe, le professeur assistant Feng Lei. Leurs résultats, relayés par la revue Aging.

Les effets positifs du thé

Une autre étude, dirigée par des chercheurs de la National University of Singapore (NUS) et des universités britanniques d'Essex et de Cambridge, a suivi 36 personnes en bonne santé âgées de plus de 60 ans. Les participants ont été classés en trois groupes selon leur consommation de thé vert, de thé oolong (wulong) et de thé noir entre leurs 45 ans et le moment de l'étude, à 60 ans. Tous les participants ont passé des tests neuropsychologiques et des IRM pour mesurer leur fonctionnement cognitif et analyser la structure de leur cerveau. Après avoir pris en compte les données concernant leur santé, leurs habitudes de vie et leur bien-être psychologique, les chercheurs ont conclu que les personnes qui buvaient du thé vert, oolong ou noir au moins quatre fois par semaine pendant environ vingt-cinq ans affichaient une meilleure organisation cérébrale, qui est associée à un bon fonctionnement cognitif, en comparaison avec les personnes qui n'en buvaient pas.

Il faut cependant noter que le faible échantillon de participants à cette étude ne permet pas de tirer de conclusions trop hâtives sur les effets bénéfiques du thé.

Avec AFP/Relaxnews

Source(s):
  • AFP/Relaxnews