Les « orteils Covid » : un symptôme du coronavirus chez les enfants ?

lésions cutanées sur les pieds des enfants
Pixabay
Par Justine Cerqueira publié le
Journaliste
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Les enfants sont très peu touchés par des formes graves de Covid-19 depuis le début de la pandémie. Mais des dermatologues espagnols ont récemment observé chez les enfants et adolescents, des lésions cutanées sur les pieds et les orteils pouvant caractériser une infection au Covid-19. Aujourd’hui il s’agit d’une hypothèse qui reste à confirmer.

En plus des symptômes connus du Covid-19 comme la toux, la fièvre, les maux de tête, la perte d’odorat et de goût, les troubles digestifs… ; chez certains malades l’infection se traduit par des lésions cutanées comme de l’urticaire ou des rougeurs sur le visage et parfois étendues, a alerté le Syndicat national des dermatologues-vénéréologues. Des dermatologues espagnols du conseil général des collèges officiels de pédiatres (spécialisés dans le traitement de maladies du pied) se sont penchés sur le cas de plusieurs enfants ayant des symptômes cutanés similaires à ceux des adultes. Les lésions sont apparues généralement sur les pieds et parfois les mains, "n'affectant pas tous les orteils et les doigts, en moyenne trois, souvent séparés par des orteils et des doigts non affectés", décrivent les dermatologues dans un communiqué traduit par Doctissimo.

Des lésions cutanées affectant les enfants

Plusieurs enfants de l’étude présentaient des lésions de couleur pourpre ressemblant à des engelures autour des orteils mais guérissant au bout de quelques semaines sans laisser de cicatrices. "Les lésions sont parfois arrondies, de quelques millimètres et multiples ou affectent l'intégralité du doigt avec généralement une démarcation claire niveau métatarsophalangien (partie sous le gros orteil, ndlr). Au départ, ils ont une couleur pourpre rougeâtre ou bleuâtre et peuvent devenir bulleux ou présenter des croûtes noirâtres dans l'évolution ultérieure. Ils sont généralement douloureux et évoluent en 2 semaines", expliquent les dermatologues. Ces observations les ont conduits à ouvrir un registre de cas présentant ces symptômes et de ce fait potentiellement infectés par le coronavirus.

Une étude en cours

Il est impossible à l’heure actuelle, pour les dermatologues, d’affirmer qu’il y a effectivement une corrélation entre ces manifestations cutanées et une infection au coronavirus : "Il s'agit d'une série de cas pédiatriques et concerne généralement les enfants vers la fin de la première décennie ou les adolescents. Nous n'avons pas de répartition par sexe", précisent  les professionnels de santé espagnols. Tous les enfants présentant ces symptômes n’ont pas encore été testés, mais déjà deux d’entres eux soumis à un test d’écouvillonnage (avec un long coton tige nasal), étaient positifs. "Si d'autres observations et données de laboratoire confirment que nous sommes confrontés à un signe clinique de COVID-19, cette réaction cutanée pourrait être utile pour identifier les enfants et les adolescents présentant des formes d'infection minimales, mais qui pourrait être sources potentielles d'infection supplémentaire", concluent les chercheurs.

En France, ce phénomène également observé commence à faire l'objet d'études scientifiques.

Une étude en cours

Il est impossible à l’heure actuelle, pour les dermatologues, d’affirmer qu’il y a effectivement une corrélation entre ces manifestations cutanées et une infection au coronavirus : "Il s'agit d'une série de cas pédiatriques et concerne généralement les enfants vers la fin de la première décennie ou les adolescents. Nous n'avons pas de répartition par sexe", précisent  les professionnels de santé espagnols. Tous les enfants présentant ces symptômes n’ont pas encore été testés, mais déjà deux d’entres eux soumis à un test d’écouvillonnage (avec un long coton tige nasal), étaient positifs. "Si d'autres observations et données de laboratoire confirment que nous sommes confrontés à un signe clinique de COVID-19, cette réaction cutanée pourrait être utile pour identifier les enfants et les adolescents présentant des formes d'infection minimales, mais qui pourrait être sources potentielles d'infection supplémentaire", concluent les chercheurs.

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