Le confinement aurait eu des conséquences négatives sur le mal de dos des Français

Le confinement aurait eu des conséquences négatives sur le mal de dos des Français
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Par AFP /Relaxnews publié le

Un récent sondage réalisé pour la marque Percko montre que, malgré une sédentarité plus importante liée au confinement, le mal de dos n'a pas augmenté significativement au cours de cette période chez les Français qui ne souffraient pas de ce trouble auparavant. En revanche, l’enquête plus de 30% des Français déjà concernés par ces maux estiment que leur douleur a augmenté au cours de cette période.

On sait que la sédentarité est l'ennemi numéro 1 du mal de dos. Or, avec l'avènement du télétravail pendant le confinement, notre mobilité quotidienne en a pris un coup. Un récent sondage réalisée par BVA auprès d'un échantillon de 1 003 Français âgés de 18 ans et plus interrogés sur internet du 27 mai au 1er juin 2020 et commandé par la marque spécialisée dans le mal de dos Percko révèle que si 89% des Français souffraient déjà de douleurs chroniques au dos avant le confinement, 76% des sondés n'ont toutefois pas constaté de changement avant et après le confinement.

Une douleur aggravée chez les personnes souffrant déjà de mal de dos

La période n'a pas engendré de mal de dos chez ceux qui n'était pas déjà concernés par cette gêne, ceux-ci déclarant à 95% qu'ils n'ont "ni plus, ni moins mal". Le confinement semble en revanche avoir exercé un certain impact sur les Français qui souffraient déjà souvent de mal de dos : un quart d'entre eux (24%) déclare avoir encore plus mal qu'avant, soit une part plus importante que ceux qui ont constaté une évolution positive (19%). "Le confinement a souvent été mis en place en urgence et les télétravailleurs se sont retrouvés bien souvent dans leur chambre, sur un coin de table ou dans leur salon pour travailler. Des postures inadéquates pour travailler confortablement des journées entières et le résultat est là, les personnes qui souffraient du mal de dos ont encore plus mal", commente Quentin Perraudeau, co-fondateur de Percko.

Ce sont surtout les personnes qui avaient "très souvent" mal au dos qui ont vu leur douleur augmenter (31%, contre 13% seulement qui ont constaté une amélioration), note le sondage.