L’extraordinaire pluie d’étoiles filantes à ne pas manquer cette nuit
A en croire la NASA, si toutes les conditions sont réunies, on pourrait assister dans la nuit du 30 au 31 mai 2022 à un phénomène céleste d’une rare intensité…
En mai, le ciel nous a gâtés ! Après l’essaim des Êta aquarides et l'éclipse totale de Lune, nous pourrions bien assister à l’un des spectacles célestes les plus extraordinaires de cette décennie, indique l’Agence spatiale américaine. Dans la nuit du 30 au 31 mai, la pluie d’étoiles filantes des Tau-Herculides, issue du nuage de débris de la comète 73P/Schwassmann-Wachmann (SW3), fragmentée en plusieurs morceaux, devrait être visible.
Si toutes les conditions sont réunies, avec plus de 1 000 météores par heure, il pourrait s’agir d’un spectacle brillant d’une rare intensité, la pluie de météorites étant haute dans le ciel. "Mieux encore, la Lune est nouvelle, il n'y aura donc pas de clair de lune pour laver les faibles météores", explique Bill Cooke qui dirige le Meteoroid Environment Office de la NASA.
Une "petite tache" devenue très brillante
Comme on peut le lire sur le blog de l’Agence spatiale américaine, c’est en 1930 que cette comète,"qui tournait autour du Soleil tous les 5,4 ans", a été découverte par les observateurs allemands Arnold Schwassmann et Arno Arthur Wachmann. De faible intensité au départ, elle disparaît durant des décennies. En 1970, les spécialistes l’observent à nouveau, et en 1995, les astronomes réalisent que la simple "petite tache" est devenue environ 600 fois plus brillante : elle est alors visible à l'œil nu lors de son passage. "En 2006, lorsque celle-ci s'est approchée de la Terre, la comète était composée de près de 70 pièces et n'a cessé de se fragmenter depuis", précise Bill Cooke.
"Tout ou rien !"
Si le phénomène de cette nuit pourrait être l’un des plus spectaculaires de ces dix dernières années, la pluie d’étoiles filantes reste incertaine. En effet, l'expert de la NASA prévient : "Cet événement, ce sera tout ou rien. Si les débris de SW3 parcourent plus de 354 km/h lorsqu'ils se sépareront de la comète, nous pourrions alors voir une belle pluie de météorites. Si les vitesses d’éjection des débris sont plus lentes, rien n'atteindra la Terre et il n'y aura pas de météores provenant de cette comète."
Une "petite tache" devenue très brillante
Comme on peut le lire sur le blog de l’Agence spatiale américaine, c’est en 1930 que cette comète,"qui tournait autour du Soleil tous les 5,4 ans", a été découverte par les observateurs allemands Arnold Schwassmann et Arno Arthur Wachmann. De faible intensité au départ, elle disparaît durant des décennies. En 1970, les spécialistes l’observent à nouveau, et en 1995, les astronomes réalisent que la simple "petite tache" est devenue environ 600 fois plus brillante : elle est alors visible à l'œil nu lors de son passage. "En 2006, lorsque celle-ci s'est approchée de la Terre, la comète était composée de près de 70 pièces et n'a cessé de se fragmenter depuis", précise Bill Cooke.
Et si vous n’avez pas la chance de l’observer, notez dans votre agenda que la prochaine pluie de météorites aura lieu du 4 juillet au 1er septembre 2022 avec la nuit des Perséides, dont le pic est prévu les 12 et 13 août prochains. A vos téléscopes !