Découvrez tous les avantages d’avoir recours au compagnonnage dans votre jardin

Découvrez tous les avantages d’avoir recours au compagnonnage dans votre jardin
Par Margaux Lopez publié le

Si vous possédez un potager et que vous souhaitez maximiser vos chances d’obtenir de belles récoltes tout au long de l’année, nous allons parler d’un concept qui, si vous ne le connaissez pas déjà, devrait vous intéresser : le compagnonnage. Ce terme pourrait être défini par le fait de cultiver différentes plantes ensemble, afin de maximiser leurs avantages mutuels. Mais ce n’est là qu’une brève définition, qui ne lui rend pas justice. Alors, découvrez tous les avantages d’avoir recours au compagnonnage dans votre jardin.

En quoi consiste le compagnonnage entre différentes plantes au jardin ?

En fait, pour bien comprendre le principe du compagnonnage végétal, il convient de rechercher tout d’abord la définition du compagnonnage en général. Si l’on se base sur ça, le compagnonnage peut être résumé en trois mots : la solidarité, l’autonomie et le vivre ensemble. Et c’est exactement l’objectif recherché lorsque vous allez associer des plantes en compagnonnage : vous allez regrouper dans le même espace différentes espèces de plantes qui cohabitent bien ensemble, de façon qu’elles s’entraident et se soutiennent pour pousser de façon optimale, grâce aux spécificités de chacune.

En effet, chaque sorte de plante a sa propre spécificité : certaines plantes vont faire venir les insectes pollinisateurs autour d’elles, d’autres plantes vont servir à repousser naturellement les nuisibles et leurs ravages, d’autres encore vont empêcher la prolifération de mauvaises herbes… Bref, vous l’aurez compris, l’idée du compagnonnage, c’est de tirer le meilleur partie de chaque plante en l’associant avec une ou plusieurs autres plantes qu’elle pourra aider à pousser, et vice versa. 

D’ailleurs, cette technique du compagnonnage était déjà utilisée par les jardiniers du monde entier depuis des millénaires. On peut citer l’exemple des civilisations amérindiennes qui avaient l’habitude d’associer leurs plantations de maïs, de haricots et de courges d’hiver. Pourquoi ? Parce que chacune de ces trois plantes apportait sa pierre à l’édifice : le maïs, de part sa hauteur, devenait un support pour la pousse des haricots, qui eux-mêmes fixaient l’azote dans le sol, quand les feuilles de courges d’hiver, grandes et situées près du sol, venaient protéger les racines des pieds de maïs et de haricots. C’était donc du gagnant-gagnant pour tout le monde !

D’ailleurs, cette technique du compagnonnage était déjà utilisée par les jardiniers du monde entier depuis des millénaires. On peut citer l’exemple des civilisations amérindiennes qui avaient l’habitude d’associer leurs plantations de maïs, de haricots et de courges d’hiver. Pourquoi ? Parce que chacune de ces trois plantes apportait sa pierre à l’édifice : le maïs, de part sa hauteur, devenait un support pour la pousse des haricots, qui eux-mêmes fixaient l’azote dans le sol, quand les feuilles de courges d’hiver, grandes et situées près du sol, venaient protéger les racines des pieds de maïs et de haricots. C’était donc du gagnant-gagnant pour tout le monde !

Pensez aussi à associer des plantations dont les racines n’ont pas les mêmes longueurs, afin que chacune puisse puiser dans la terre selon ses propres besoins, sans empiéter sur les besoins des autres. C’est le même principe pour les plantations qui poussent rapidement et celles qui ont une croissance plus lente, comme les radis et les carottes par exemple : en combinant ces deux types, vous pourrez profiter constamment de l’espace des plantations rapides, tout en laissant les plantations plus lentes pousser tranquillement de leur côté.

Le compagnonnage vous permettra donc de maximiser l’espace disponible dans votre potager. De plus, cette maximisation de l’espace vous permettra aussi de vous débarrasser d’un autre problème incontournable de tout potager qui se respecte : les mauvaises herbes. En effet, plus vous remplirez l’espace de votre potager avec des plantes savamment associées entre elles, moins vous laisserez de la place libre pour que les adventices y poussent. Sans parler du fait que, plus vous maximisez les plantations dans votre espace potager, plus les récoltes seront fréquentes et abondantes. D’autant plus si vous savez quelles plantes associer entre elles, afin que toutes puissent tirer le meilleur profit de la présence de leurs voisines de potager.

Reprenons l’exemple du peuple amérindien : les pieds de haricots permettaient de fixer l’azote dans le sol, ce qui bénéficiait grandement aux plantes voisines, qui avaient grandement besoin d’azote et qui en trouvaient grâce à l’action des haricots. C’est le même principe pour d’autres plantes ayant des odeurs particulièrement fortes, qui repoussent ainsi les insectes nuisibles. On pense notamment au basilic, au poireau ou à l’ail qui, plantés à côté de bon nombre de légumes, les protégeront des insectes ravageurs. Même principe pour les choux par exemple, qui seront protégés des piérides du chou si vous plantez du céleri à côté ; ou encore des pommes de terre pour qui les pieds de haricots nains repousseront les doryphores.

En mettant en pratique ces différents conseils, et en vous renseignant davantage sur les bonnes combinaisons de plantes à associer selon vos besoins, vous pourrez bénéficier au maximum de toutes les bonnes choses que votre jardin a à vous offrir, grâce à un compagnonnage réussi !