Métro : source de particules métalliques toxiques

Métro : source de particules métalliques toxiques
Par Bioalaune publié le
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Chaque jour, 4.5 millions de passagers prennent le métro parisiens pour relier un bout à l’autre de la capitale. Bien plus écologique et économique que la voiture, le métro n’en serait cependant pas moins toxique...

Cuivre, fer, manganèse, chrome et zinc. Voilà les particules en suspension dans l’air du métro et qui sont particulièrement nocive pour la santé humaine. Des scientifiques britanniques et néerlandais ont étudié la qualité de l’air dans le métro néerlandais. Ces chercheurs de Southampton au Royaume-Uni et du Centre de la santé environnementale des Pays-Bas en ont conclu que le métro, et plus précisément, le mécanisme de freinage du métro, libérait des particules très fines de métaux.

De par leur petite taille, ces particules fines ont la capacité de pénétrer dans le noyau des cellules et d’en modifier l’ADN, ce qui peut provoquer de nombreuses maladies, notamment le cancer dans certains cas de fortes expositions prolongées. Les matériaux mentionnés plus haut et dits “de transition”  sont inhalés par les voyageurs et se retrouvent dans les poumons. À partir de la, ils pénètrent le sang et sont donc transportés dans tout l’organisme, susceptibles d’endommager les organes.

Cela dit, les scientifiques reconnaissent qu’il est encore trop tôt pour établir de façon certaine une relation de cause à effet : “Nous n’en savons pas assez pour être en mesure de donner des recommandations concernant leurs taux limite” a déclaré Matthew Loxam, coateur de l’étude.

De par leur petite taille, ces particules fines ont la capacité de pénétrer dans le noyau des cellules et d’en modifier l’ADN, ce qui peut provoquer de nombreuses maladies, notamment le cancer dans certains cas de fortes expositions prolongées. Les matériaux mentionnés plus haut et dits “de transition”  sont inhalés par les voyageurs et se retrouvent dans les poumons. À partir de la, ils pénètrent le sang et sont donc transportés dans tout l’organisme, susceptibles d’endommager les organes.

Rédaction : Justine Chrisment