Les robots-abeilles sont arrivés pour sauver l'humanité

Un robot-abeille posé sur une fleur + slogan
Les robots-abeilles de Greenpeace
Par Manon Laplace publié le
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Les abeilles meurent… Mais la relève est assurée ! Les abeilles, clé de voûte de notre sécurité alimentaire, sont en déclin. Les industriels des pesticides entretiennent notre addiction aux produits phytosanitaires qui sont une des causes de la disparition des abeilles. Mais ce n'est pas un problème. Il existe une solution pour cela : les RoboBees. Ces petites abeilles-robots permettront, le moment venu, de préserver une parfaite biodiversité tout en continuant à utiliser des pesticides, puisque rien ne peut les atteindre. L’humanité est sauve. N’est-il pas formidable de pouvoir pulvériser des produits phytosanitaires en quantité exorbitante, et en toute impunité ? Les géants des pesticides n’auront plus à s'inquiéter de l’utilisation excessive de leurs produits et de la préservation des pollinisateurs. Les abeilles peuvent être si facilement remplacées... Est-ce que c’est vraiment cela que vous voulez ?    

Vous l'avez compris, les robots-abeilles n'existent pas (ou pas encore). À travers sa vidéo "Robobees", Greepeace imagine un future sans abeilles, où les robots ont pris la place des pollinisateurs. 

En France, comme dans de nombreux pays européens ou américains, la mortalité des abeilles est plus élevée que jamais. Ce que l’on appelle le “syndrome d’effondrement des colonies” touche près de 30% des ruches, quand on considère que la mortalité "normale" des abeilles s'élève à 5%. Cette hausse record coïncide avec de développement des produits phytosanitaires neurotoxiques à partir des années 90. En couvrant les semences et se propageant dans la sève des plantes, les principes actifs des pesticides se retrouvent dans les fleurs que butinent les abeilles. Les systèmes immunitaire et nerveux des pollinisatrices s’en trouvent alors gravement affectés. Plus sensibles aux maladies neuro-végétatives, désorientées et incapables de retrouver le chemin de la ruche, les abeilles meurent en masse.

Pour éveiller les consciences face à la gravité de la situation Greenpeace a imaginé l'avenir à traver une vidéo dans laquelle les robots ont pris la place des abeilles. Une situation qui n'a rien d'imaginaire puisque des chercheurs de l'Université d'Harvard travaillent à l'élaboration de tels robots.



 

Pour éveiller les consciences face à la gravité de la situation Greenpeace a imaginé l'avenir à traver une vidéo dans laquelle les robots ont pris la place des abeilles. Une situation qui n'a rien d'imaginaire puisque des chercheurs de l'Université d'Harvard travaillent à l'élaboration de tels robots.