Ces aliments qui pourraient disparaître à cause du changement climatique

Assiette vide et petit pois au bout d'une fourchette
Ces aliments qui pourraient disparaître à cause du changement climatique
Par Manon Laplace publié le
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Le dérèglement climatique et la hausse de température a un impact inéluctable sur notre production agricole. À terme, certaines ressources alimentaires pourraient se raréfier, voire disparaître totalement.

Les changements climatiques auxquels nous faisons face influent inévitablement sur nos sols, nos ressources hydriques et, par ricochet, sur notre agriculture. Faute de mesures suffisamment efficaces pour enrayer le réchauffement climatique, nombre de matières premières pourraient se raréfier, jusqu’à disparaître. Tour d’horizon de ces aliments dont la pénurie est annoncée.

L’avocat

En mars 2014, l’annonce faisait l’effet d’une bombe : les amateurs de guacamole allaient peut être devoir dire adieu à leur en-cas préféré. Si la réalité n’est pas encore aussi apocalyptique, le réchauffement climatique pourrait aller dans le sens de cette prédiction. Face à des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents et vivaces, les principaux pays producteurs que sont la Californie, le Chili ou le Mexique pourraient voir leurs récoltes diminuer.

Selon les scientifiques du Lawrence Livermore National Laboratory, laboratoire scientifique californien, la production d’avocats de Californie pourrait chuter de 40 % dans les trois décennies à venir, rapportait le site Slate en 2014.

En mars 2014, l’annonce faisait l’effet d’une bombe : les amateurs de guacamole allaient peut être devoir dire adieu à leur en-cas préféré. Si la réalité n’est pas encore aussi apocalyptique, le réchauffement climatique pourrait aller dans le sens de cette prédiction. Face à des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents et vivaces, les principaux pays producteurs que sont la Californie, le Chili ou le Mexique pourraient voir leurs récoltes diminuer.

La consommation de chocolat de par le monde ne cesse d’augmenter, notamment du fait d’une demande croissante des consommateurs chinois, mais sa production pourrait bien se raréfier, comme le relayait Bio à la Une en janvier 2014.

Comme pour l’avocat, le cacao a souffert des fortes sécheresses, notamment enregistrées dans certains pays producteurs d’Afrique, mais aussi de précipitations inhabituelles qui ont favorisé le développement de moisissures sur les cosses. Du coup, 2014 fut une année noire pour le chocolat, avec des stocks au plus bas depuis cinquante ans. S’il n’est pas voué à disparaître, le chocolat pourrait se raréfier et devenir un produit de luxe.

Le café arabica

Dès 2012, la revue Plos One publiait une étude alarmante sur la potentielle disparition du café arabica d’ici la fin du siècle. Très dépendante des aléas climatiques, la culture de ce café pourrait souffrir de l’augmentation des émissions gaz à effet de serre et du réchauffement climatique et voir jusqu’à 99,7 % de ses lieux de cultures rendus impropres d’ici à 2080.

Les noix

Noix, pistaches, noisettes et consorts s’ajoutent à la liste des cultures menacées par le réchauffement climatique. Ces fruits à coques poussent dans des régions tempérées dont le froid de l’hiver assure est indispensable au renouveau printanier. Avec la hausse des températures prévues, les principaux pays cultivateurs pourraient ne plus être en mesure d’assurer leur production.

En 2014 déjà, la Turquie, numéro un des pays producteurs de noisettes faisait face à une météo désastreuse et perdait plus de 250 000 tonnes de fruits secs.

La viande

Peu de chance de voir disparaître la viande de nos étals. Néanmoins, le choix en la matière pourrait s’appauvrir nettement. Selon une étude australienne relayée par le site d’informations américain CBS News, les éleveurs pourraient bientôt être contraints de choisir des espèces plus résistantes à la chaleur, quitte à produire une viande de plus mauvaise qualité.

Le poulpe

Selon cette même étude australienne, l’augmentation des températures pourrait entraîner une raréfaction des poissons et fruits de mer. Certaines espèces, comme le poulpe ou les coquilles St-Jacques disparaîtraient tout bonnement de nos assiettes.

Quant aux aliments qui ne seraient pas voués à disparaître, leur prix pourrait bien s’envoler, faute de rendement.