Viandes et produits laitiers : Greenpeace dénonce l’influence des lobbies dans les cantines scolaires

Viandes et produits laitiers : Greenpeace dénonce l’influence des lobbies dans les cantines scolaires
Viandes et produits laitiers : Greenpeace dénonce l’influence des lobbies dans les cantines scolaires
Par Cécilia Ouibrahim publié le
Journaliste
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On le sait, l’excès de consommation de viande et de produits laitiers est néfaste pour la santé, notamment pour celle des enfants, alors en pleine croissance. Et pourtant, il y aurait beaucoup trop de viande dans les assiettes servies dans les cantines. L’ONG Greenpeace mène son enquête et dénonce les répercussions de cette industrie sur la santé de nos bambins.

Surpoids, obésité, diabète… La consommation centrée principalement autour des aliments d’origine animale a provoqué une considérable augmentation des maladies chroniques ayant pour origine notre mode d’alimentation moderne. Publiée aujourd'hui, une enquête de Greenpeace dénonce l’influence des filières viande et produits laitiers sur les normes de l’État dans les cantines scolaires.

Des quantités de protéines animales “démesurées”

Pour débuter son enquête Greenpeace part du constat suivant : il y aurait entre deux et six fois trop de protéines animales dans les assiettes servies dans les écoles ! Ce chiffre est consternant au regard des recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) qui définit pourtant des recommandations nutritionnelles officielles assez strictes. Le Groupe d’Étude des Marchés - Restauration Collective et Nutrition (GEM-RCN) est chargé de conseiller les cantines sur les quantités de viande et produits laitiers recommandés. Cependant, Greenpeace France constate que ce groupe d’étude de marchés ne rassemble ni scientifiques ni même aucun représentant de l’État. Aussi, les responsables des filières végétales y figurent en minorité face à ceux des filières viande et produits laitiers.

 « Les enfants se retrouvent à la cantine avec des quantités de protéines animales démesurées qui n'ont rien à voir avec les recommandations nutritionnelles scientifiques » déclare Laure Ducos, chargée de campagne agriculture chez Greenpeace France.