La pollution de l'air augmenterait les risques d'hypertension

La pollution de l'air augmenterait les risques d'hypertension
La pollution de l'air augmenterait les risques d'hypertension
Par AFP /Relaxnews publié le

Une récente étude lituanienne suggère que la pollution de l'air, associée à la vie en appartement, pourrait faire augmenter le risque d'hypertension. Explications.

La pollution menace la planète mais aussi notre santé, si l’on en croit les résultats d’une nouvelle étude lituanienne. Les travaux, parus dans la revue scientifique Journal of Public Health, ont été menés par une équipe de chercheurs de l'Université Vytautas Magnus et de l'Université des sciences médicales. Celle-ci a mesuré l’exposition aux particules fines de 1 354 participants vivant dans des maisons et des immeubles de Kaunas, deuxième plus grande ville de Lituanie. Les scientifiques ont conclu que la pollution de l'air associée à la vie en appartement pourrait faire augmenter le risque d'hypertension. 

Ne pas vivre à 200 mètres d’un axe routier 

Les chercheurs ont mesuré l'exposition des participants au dioxyde d'azote et aux particules PM10 et PM2,5. Leur diamètre, respectivement inférieur à 2,5 et à 1 µm, leur permet de pénétrer dans le système respiratoire. Les chercheurs ont ensuite étudié les associations entre une exposition à long terme à la pollution de l'air ambiant et le développement de l'hypertension. L'équipe a également exploré le lien entre la distance entre l'habitat, les espaces verts, les axes routiers et le développement du risque d'hypertension et de maladies cardiovasculaires. Leurs résultats indiquent que les niveaux de pollution de l'air supérieurs à la médiane sont associés à un risque plus élevé d'hypertension, mais uniquement pour les personnes vivant dans des immeubles.

Vivre à moins de 200 mètres d'un axe routier principal et être exposé à la pollution est également associé à une réduction du bon cholestérol, ainsi qu'à une hypertension et à un taux élevé de triglycéride. La proximité avec les espaces verts est associée au phénomène inverse, ce qui conduit les chercheurs à souligner les effets bénéfiques des espaces verts sur la santé cardiovasculaire.