L'homme court-il à sa perte ?

Par Bioalaune publié le
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Les scénarios catastrophe se multiplient de toute part, des Mayas en passant Steven Spielberg, pour annoncer la fin de l’espèce humaine.


Eux-mêmes, si on en croit les scientifiques de l’Université d’Oxford. Les avancées technologiques dont l’homme est à l’origine sont à double tranchant : elles offrent une solution efficace à court terme, mais soulèvent de nombreuses interrogations quant à leur impact au fil du temps. Ce manque de recul, c’est bien ce qui effraie les auteurs de cette étude : “Nous sommes des enfants en terme de responsabilité humaine, mais nous avons des capacités technologiques d’adulte” souligne Nick Bostrom, directeur de l’institut Future of Humanity.

L’intelligence artificielle, les OGM, les nanotechnologies... Autant de prouesses scientifiques qui pourraient finir par se retourner contre nous. Qui connaît, aujourd’hui, les conséquences que pourraient avoir les cultures transgéniques sur l’environnement et la santé des hommes dans plusieurs décennies ? Il a déjà été prouvé que les Organismes Génétiquement Modifiés contaminaient les cultures biologiques avoisinantes et provoquaient la mutation des insectes. Leurs effets sur la santé restent flous, puisque les nombreuses études publiées à ce sujet affichent des conclusions contradictoires.

Les nanotechnologies sont sur le point d’être utilisées comme arme de guerre, 70 ans après la création de l’arme nucléaire, dotant les humains du pouvoir de s’autodétruire. Cette science de l’infiniment petit est aussi fascinante qu’elle peut s’avérer dangereuse, comme le démontre l’exemple du frelon bionique, une arme minuscule développée par l’armée libanaise pour neutraliser un terroriste isolé.

La série télévisée Real Humans, petite dernière d’une longue liste de création audiovisuelle dont le synopsis tourne autour de la rébellion des robots, illustre bien les interrogations de l’humanité  face à ces nouvelles technologies toujours plus envahissantes. L’intelligence artificielle pourrait-elle à terme se subsitituer, voire même dépasser, l’intelligence humaine ? Voilà une question qui déchaîne les passions.

La nature ne sera donc pas directement responsable de l’extinction de notre espèce. Les catastrophes naturelles qui nous guettent, même très meurtrières, ne précipiteront pas la fin de l’humanité. Il restera toujours une poignée de chanceux pour repeupler la planète terre.

Rédaction : Justine Chrisment