Chou rave : un légume ancien à réhabiliter

Chou-rave entier et découpé déposé sur une table
Le chou rave, un légume ancien à réhabiliter
Par CHRYSTELLE CAMIER publié le
Modifié le
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Véritable arme contre les cancers, les maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives, le chou-rave mérite amplement de se retrouver dans toutes les assiettes.

Légume-racine cultivé depuis la préhistoire, le chou-rave (parfois appelé colrave ou chou pommé) n'a jamais connu une grande popularité. Jugé peu noble en raison des flatulences qu'il occasionne, il nourrissait exclusivement les paysans. Au cours du XXème siècle, le chou-rave est associé aux périodes de guerre et tombe peu à peu dans l'oubli. Grave erreur !

Les bienfaits du chou-rave

En période hivernale, il est important de surveiller son apport en vitamine C, une vitamine essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire. Or, comme tous les crucifères, le chou-rave en est une excellente source. Associé à des légumineuses,  il permettra également une meilleure absorption du fer par l'organisme pour mieux lutter contrer les rhumes et autres infections de saison. Sa haute teneur en acide ascorbique confère au chou-rave, d'importantes propriétés antioxydantes.

En effet, de nombreuses études démontrent que la consommation régulière de crucifères joue un rôle dans la prévention des cancers, notamment ceux du poumon, de l'estomac et des reins.

Le sulforaphane contenu dans les choux possède une action destructrice contre la bactérie H. Pylori qui séjourne dans l'estomac et occasionne ulcères et cancers. Le sulforaphane et les indoles sont également mis en cause dans la destruction de cellules cancéreuses.

Riche en fibres, le chou-rave facilite le transit intestinal.

Comment cuisiner le chou-rave ?

Idéalement, vous choisirez des légumes d'un diamètre maximum de 7 cm. Les plus petits pourront être cuits entier avec la peau. Sachez que les feuilles du chou-rave sont également comestibles.

Le chou-rave peut se consommer indifféremment cuit ou cru. Rapé en salade, en potage, en purée, gratiné, rissolé, il trouvera forcément sa place à votre table. En plus des caractéristiques physiologiques du navet avec lequel il a longtemps été confondu, son goût s'en approche également lorsqu'il est cuit.

Si vous souhaitez le cultiver dans votre potager bio, il est recommandé de le semer près de la laitue dont l'odeur éloigne les mouches du chou.