La sédentarité a augmenté chez les français pendant le confinement

La sédentarité a augmenté chez les français pendant le confinement
© Georgijevic / IStock.com
Par AFP /Relaxnews publié le

Selon une récente étude Santé Publique France, le confinement a contribué à diminuer l'activité sportive des Français, bien qu'une petite part d'entre eux, en particulier les femmes, ont déclaré avoir augmenté la cadence pendant cette période. Dans le même temps, l'exposition aux écrans hors travail a augmenté, passant à 5h par jour en moyenne.

Pour celles et ceux qui ont dû passer en télétravail à plein temps du 17 mars au 11 mai pendant le confinement, le niveau d'activité physique s'en est trouvé bouleversé. La nouvelle enquête CoviPrev réalisée par l'agence Santé Publique France  réalisée sur un échantillon de 1 170 personnes entre le 14 avril et le 15 mai,  le confirme.

Moins de 30 minutes d'activité par jour

Près de six Français sondés sur dix ont déclaré avoir pratiqué moins de 30 minutes d'exercice physique par jour, tandis que 37% d'entre eux estiment que leur niveau d'activité sportive a baissé pendant le confinement. Toutefois, 18% des personnes interrogées ont profité de cette période pour augmenter la cadence, en particulier les femmes.

Une sédentarité en hausse

En parallèle, ces chiffres sur l'activité physique des Français se superposent à une sédentarité accrue pendant le confinement : 59% ont déclaré une augmentation du temps passé devant un écran pendant leur temps libre, soit environ 5h par jour en moyenne. L'augmentation du temps d'écran est davantage observée chez les jeunes, chez les Français ayant le plus haut niveau de diplôme, chez ceux qui ont travaillé à domicile pendant le confinement et chez les personnes vivant en zone urbaine, note l'enquête.

Pour limiter les effets néfastes de la sédentarité, il est recommandé de se lever au moins toutes les demi-heures. Conseil respecté par 45% des sondés, qui affirment avoir bougé de leur chaise "plusieurs fois par heures". Mais cela n'a pas été le cas pour la majorité (55%), qui a déclaré s'être levée "moins souvent". "Ces résultats confirment la nécessité de renforcer les actions de lutte contre la sédentarité des jeunes adultes, mais aussi des enfants et des adolescents qui sont peu sensibles aux longues périodes de temps passé assis ou allongé, contrairement aux personnes plus âgées", souligne Anne-Juliette Serry, Responsable de l'unité nutrition et activité physique à Santé publique France.