5 signes qui montrent que vous devez ralentir

ralentir pour son bien-être
5 signes qui montrent que vous devez ralentir
© Stocklib
Par Isabelle Frenay publié le
Journaliste santé, auteure et sophrologue
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En cette rentrée et son flot d’obligations, vous vous sentez peut-être trop speed, trop fatigué, trop stressé, trop anxieux, trop parfait, trop insatisfait ? Chaque jour, votre corps vous envoie des signaux qui indiquent que vous avez besoin de récupération. Voici les 5 signes qui montrent que vous devez ralentir.

1. Je suis irritable, fatigué

Un rien vous agace, vous vous mettez en colère ou vous pleurez facilement ? Cet état de nervosité révèle un dysfonctionnement qui ne doit pas être pris à la légère. Dans la durée, il peut conduire à des troubles anxieux voire à la dépression. Accordez-vous des moments de pause comme une micro-sieste après le déjeuner, de relaxation (sophrologie, yoga, méditation, sport), et surtout respectez vos besoins de sommeil (7 à 8 heures) pour votre équilibre émotionnel. A tête reposée, demandez-vous quels besoins et sentiments ne sont pas nourris et exprimés en ce moment.

2. Je ne dors plus/mange plus ou trop avec perte ou prise de poids

En dessous de 6 heures par nuit, vous êtes en dette de sommeil. Essayez de repérer si vous avez du mal à vous endormir ou si vous êtes plutôt concerné par des réveils nocturnes (insomnies). A noter que c'est tout à fait normal de se réveiller la nuit, le plus souvent après chaque cycle de sommeil, ponctué par le sommeil dit paradoxal caractérisé par un état d’éveil. La question est de savoir si vous parvenez facilement ou non à vous rendormir. Pour retrouver des nuits satisfaisantes, évitez les excitants (café, thé, alcool, coca), exposez-vous dès le matin à la lumière naturelle, pratiquez une activité sportive si possible avant 19h, éteignez les écrans 1 heure avant le coucher.

Autre désagrément si vous manquez de sommeil : vous aurez tendance à davantage grignoter des produits gras et sucrés dans la journée. En cause, une hormone appelée ghréline, l’hormone de la faim. Celle-ci va monter en flèche au détriment de la leptine, l’hormone de la satiété. A contrario, le stress et les contrariétés peuvent, chez certaines personnes, couper l’appétit et faire perdre du poids. Veillez à garder 3 repas équilibrés légers pour éviter les carences et garder le moral.

3. Je tombe souvent malade, j’ai des infections à répétition

Être souvent malade ou faire des infections à répétition montrent que vous avez besoin de récupération. Vos défenses immunitaires sont trop affaiblies. Un sommeil de qualité, une alimentation riche en vitamines (C, D) et minéraux (zinc, magnésium), la gestion du stress (sophrologie, relaxation, yoga) et une activité physique modérée régulière permettent de booster votre immunité. A titre d’exemple, des nuits de moins de 6 heures de sommeil multiplient par 4 le risque d’attraper un rhume et augmente de 28 % le risque de diabète de type 2.

4. Je n'arrive plus à me concentrer

Une difficulté à vous concentrer doit vous alerter. Plusieurs causes peuvent expliquer ce phénomène. Premièrement, le rôle essentiel du sommeil dans les phénomènes de concentration, d’apprentissage, de mémorisation ou d’orientation est bien connu. Deuxièmement, le stress chronique et l’anxiété peuvent occasionner un état d’hypervigilance qui empêche de se concentrer sur des tâches spécifiques. Veillez également à votre utilisation des écrans. Zapper et scroller en permanence sur les réseaux sociaux détériorent les capacités attentionnelles quand il s’agit de réaliser des tâches qui demandent du temps.

5. J'ai une perte d'intérêt pour mes activités habituelles

Enfin, le manque d’intérêt pour des loisirs ou des relations qui sont d’habitude sources de plaisir peut révéler un mal-être sous-jacent. Demandez-vous si ce signe de déprime est lié ou non à une charge de travail trop importante, une perte de sens au travail, un sentiment de dévalorisation. Votre agenda trop rempli commence peut-être à vous donner le tournis. N'hésitez pas à lever le pied et à en parler autour de vous à des personnes de confiance ou un professionnel de santé (médecin psychologue, sophrologue, etc..).

Par Isabelle Frenay, sophrologue, journaliste, auteur de “Quand ralentir devient vital” ( First editions)